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Douleur au genou chez l’enfant sportif : les 7 causes les plus fréquentes
Posted by : Admin | On : 20 octobre 2025Pourquoi la douleur au genou chez l’enfant sportif est si fréquente ?
La douleur au genou chez l’enfant sportif est l’un des motifs les plus courants de consultation entre 8 et 15 ans. À cet âge, la croissance osseuse s’accélère, alors que tendons et muscles s’adaptent plus lentement. Ajoutez des sports riches en sauts, accélérations, changements d’appuis (football, basket, gymnastique, athlétisme, danse) : le genou encaisse des forces importantes, parfois plusieurs fois le poids du corps. Résultat : des zones d’attache (autour de la rotule et de la tubérosité tibiale) s’irritent facilement. La bonne nouvelle ? Dans l’immense majorité des cas, on peut soulager sans arrêter complètement le sport, à condition d’identifier la cause et d’ajuster la charge.
Repères simples : reconnaître une vraie “douleur au genou chez l’enfant sportif”
Âges à risque, sports sollicitants, signes d’alerte
Âges : pics entre 9–12 ans et 12–15 ans (poussées de croissance).
Sports : foot, basket, volley, athlé, gym, danse (mouvements pliométriques).
Alerte : genou gonflé, boiterie, douleur nocturne qui réveille, fièvre, traumatisme violent, perte d’amplitude marquée.
Où ça fait mal ?
Devant la rotule : penser tendinite rotulienne.
Sous la rotule, sur la bosse du tibia : penser Osgood-Schlatter.
Au bas de la rotule (pôle inférieur) : penser Sinding-Larsen-Johansson.
Douleur diffuse bilatérale, sans gonflement : parfois douleurs de croissance.
Cause n°1 : douleurs de croissance (banales mais à surveiller)
Quand parler de “douleur de croissance" ?
Les douleurs de croissance surviennent souvent le soir ou la nuit, avec une localisation floue, plutôt bilatérale, sans gonflement ni rougeur. Elles s’observent entre 6 et 12 ans et peuvent toucher genoux, tibias, cuisses. Elles sont impressionnantes pour les parents mais bénignes si elles ne s’accompagnent d’aucun autre signe.
Ce qui doit faire douter
Si la douleur devient localisée, s’accompagne de gonflement, de boiterie, de fièvre, d’une chute récente ou persiste >10 jours, on s’éloigne d’une simple douleur de croissance. Mieux vaut alors consulter pour écarter une pathologie (tendinite, apophysite, contusion osseuse, etc.). Objectif : ne pas banaliser ce qui nécessite un vrai diagnostic.
Cause n°2 : tendinite rotulienne et surcharge d’entraînement
Mécanismes (sauts, sprint, surfaces dures)
La tendinite du tendon rotulien est une irritation due à la répétition des sauts (smash, tirs, réceptions), aux sprints, ou à l’entraînement sur sols durs. Elle se manifeste par une douleur juste sous la rotule, à l’atterrissage, à la course, en descente d’escaliers. La tendinite n’arrive pas “par hasard” : elle révèle souvent une progression trop rapide de la charge (volume × intensité × fréquence) et/ou un déficit de mobilité.
Prévenir : progressivité, échauffement, récupération
Progressivité : +10–15 % max de charge/sem.
Échauffement : 10–15 min (cardio léger ➜ éducatifs spécifiques ➜ sauts contrôlés).
Récupération : 48–72 h entre séances intenses d’un même groupe musculaire.
Surfaces : alterner terrains, éviter béton / parquet très sec répétés.
Signal : douleur > 24–48 h après séance = charge à revoir.
Cause n°3 : déséquilibres musculaires et manque de mobilité
Quadriceps vs ischios, souplesse des adducteurs, hanches
Un quadriceps raide ou dominant face à des ischio-jambiers faibles/raides augmente la traction sur la rotule. À l’adolescence, les poussées de croissance réduisent temporairement la souplesse. Les adducteurs et la hanche (rotation interne/externe) influencent aussi la cinématique du genou. Bref, le genou souffre parfois pour compenser ce qui se joue au-dessus (hanche) ou en dessous (cheville).
3 routines simples (après l’entraînement)
Mobility 5’ : balancements de jambe, ouverture de hanches, chevilles.
Stretch 5–8’ : quadriceps (debout, genou sous bassin), ischios (dos droit), mollets.
Renfo 8–10’ : fentes contrôlées, ponts fessiers, montées sur step, sauts basiques atterrissages “silencieux”.
Cause n°4 : troubles d’alignement et croissance rapide
Genu valgum/varum, pieds plats, rotation fémorale
Genu valgum (jambes en X), genu varum (jambes arquées), pieds plats ou hyperpronation modifient les axes de charge. Pendant la croissance, ces particularités peuvent accentuer la traction sur le tendon rotulien ou la tubérosité tibiale.
Quand penser orthopédie ?
Douleur persistante malgré adaptation de l’entraînement,
Usure anormale des chaussures,
Boiterie en fin de journée sportive,
Antécédent de troubles d’axe marqués.
Un avis podologique ou orthopédique pédiatrique peut guider vers des semelles, un travail de stabilité, ou simplement rassurer.
Cause n°5 : microtraumatismes et chocs répétés en sport
Coup direct, terrains durs, charges mal dosées
Les contacts (foot, basket), les réceptions mal contrôlées, ou une séquence de tournois rapprochés exposent aux contusions et irritations locales. On sous-estime souvent la fatigue de fin de semaine : la technique se dégrade, le genou encaisse.
Conduite à tenir à domicile (RICE, 48–72h)
Repos relatif,
Ice (froid compressif 10–15 min, peau protégée),
Compression légère,
Élévation si gonflé.
Reprendre progressivement après 48–72 h sans douleur au saut, course, montée/descente.
Cause n°6 : Sinding-Larsen-Johansson (pôle inférieur de la rotule)
Différences avec l’Osgood-Schlatter
La Sinding-Larsen-Johansson touche le pôle inférieur de la rotule (haut du tendon), alors que l’Osgood-Schlatter concerne la tubérosité tibiale (bas du tendon). La douleur est au bord inférieur de la rotule, sensible à la palpation, gênante à la flexion, aux escaliers et aux sauts.
Gestion : repos relatif, renforcement, reprise guidée
Adapter la charge (éviter ateliers sauts/répétitions intenses).
Étirements doux (pas de douleur vive).
Renforcement progressif : excentriques quadriceps, stabilité hanche/cheville.
Reprise avec critères : pas de douleur à l’échauffement, pas d’augmentation >2/10 pendant, pas de douleur le lendemain.
- L’orthèse d’Orthorepass peut être mise en place pour soulager les douleurs
Cause n°7 : Osgood-Schlatter
Signes typiques, sports en cause, évolution
L’Osgood-Schlatter est l’apophysite de la tubérosité tibiale : douleur sous la rotule, bosse sensible sur le dessus du tibia, gênes aux sauts, frappes, sprints. Sports typiques : foot, basket, athlé, gym. L’évolution est favorable avec l’âge, mais l’intensité des symptômes dépend de la gestion de la charge, de la mobilité et de la récupération.
Protocole Orthorepass
Notre expérience dans le traitement d’Osgood-Schlatter et de Sever nous a permis, au fil des années, de construire un protocole de base sur 3 mois qui est ensuite personnalisé à chaque enfant en fonction de son niveau de douleur. Il a été élaboré afin de traiter l’ensemble des causes racines des pathologies.
Notre objectif est de limiter au maximum l’arrêt du sport pour les enfants (en moyenne à 1 mois).
Pack Osgood-Schlatter
Accompagnement
Espace patient
Assistance
Protocole Orthorepass de 3 mois Osgood-Schlatter
Protocole Orthorepass de 3 mois Osgood-SchlatterA partir de 101,53 €Sélectionner des options
Protocole Orthorepass de 3 mois Osgood-Schlatter
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