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Maladie d’osgood schlatter chez les enfants et adolescents sportifs
Posted by : Admin | On : 5 avril 2019
Maladie d’osgood schlatter chez les enfants sportifs : Explications, symptômes, origines et thérapies
Explications de la maladie d’osgood schlatter
La maladie douloureuse chez l’enfant sportif connue sous le nom de maladie d’osgood schlatter, est aussi appelée ostéochondrose tibiale antérieure. Elle se manifeste par une epiphysite de la tubérosité tibiale antérieure (TTA), c’est en effet l’inflammation de ce cartilage chez le jeune enfant sportif que lui cause cette douleur décrivant une pathologie qui touche éventuellement l’articulation du genou des jeunes sportifs entre 8 et 14 ans détectée pour le première fois par les deux chirurgiens orthopédique Robert OSGOOD et Carl Schlatter. Par ailleurs, la zone de la douleur, relative à la maladie d’Osgood-Schlatter ou TTA, est très fragile dus aux phénomènes de croissance à cette endroit et est soumise, par l’intermédiaire du tendon rotulien, à plusieurs tractions provocants des micro-arrachements.
La maladie d’osgood schlatter en chiffres
A ce propos, environ 20% des enfants sportifs sont touchés par cette pathologie et par conséquent 5% des enfants en général (soit aux alentours de 600000 enfants en France) souffrent des conséquences engendrées par un mouvement de traction du tendon rotulien sur la Tubérosité Tibiale Antérieure (TTA), ce qui va par la suite faire subir au cartilage de croissance, situé entre la tta et la rotule des microtraumatismes, une inflammation locale douloureuse.
Les facteurs pathologiques de la maladie d’osgood schlatter sur la santé de l’enfant
Les facteurs de risques liés à la maladie d’osgood schlatter sont représentés par deux grands axes complémentaires dont la physiologie même de l’enfant ainsi que le type d’activité sportive qu’il adopte régulièrement pour dépenser son énergie négative et reprendre des forces mentales.
Facteurs physiologiques
En ce qui concerne la physiologie de l’enfant, il peut y avoir un risque pathologique fort en rapport avec la maladie d’osgood schlatter si la croissance de l’enfant est rapide, s’il possède une surcharge pondérale, des genoux valgum ou varum, une Rotule haut située (patella alta) et au final on cite la tension / raideur du quadriceps, des ischio-jambiers et/ou du triceps sural.

genu varum, genu valgum
Facteurs liés au type d’activité sportive
Le deuxième facteur de risque de la maladie d’osgood schlatter serait le type d’activité de l’enfant, en d’autres termes il s’agit des différents sports qu’il pratique éventuellement, tels que l’Athlétisme, le Basket-ball, la Danse, le Football, le Hand-ball, le Rugby, le Tennis, le Cirque et le Hockey. Et ce parallèlement au temps consacré à cette activité sportive, ainsi si la durée peut dépasser les 5heures par semaine, cela peut engendrer des risques de déclenchement de la maladie en question chez l’enfant.
Tableau symptômatique de la maladie d’osgood schlatter
Les symptômes de la pathologie d’Osgood-Schlatter se manifestent par essentiellement une douleur au genou, une difficulté à le plier et/ou à se mettre à genou. Également, cette douleur peut être détectée et ressentie par l’enfant lors de la descente d’escalier et/ou lors d’un saut voir même lors de la consultation chez le médecin et la palpation du tendon rotulien au niveau de la tuberosite tibiale anterieure qui pourrait déclencher une vive douleur si le genou de l’enfant est atteint d’Osgood-Schlatter.
Les origines médicales donnant naissance à la maladie d’osgood schlatter
Les causes de la maladie d’osgood schlatter seraient en rapport avec « une fragilité excessive du cartilage de croissance situé sous la tubérosité antérieure du genou, c’est-à-dire en haut et sur le devant du tibia ». En outre, n’oublions pas le genre masculin qui représente un terrain favorable au développement de la pathologie en question puisque les sports qui nécessitent beaucoup d’étirements et d’extension sont plus fréquentés par les garçons que par les filles et ce sont ces entrainements intenses qui peuvent également être en cause à la maladie d’osgood schlätter. Mais parfois, malheureusement, la maladie apparaît d’une manière non évidente et sans aucune sollicitation intense et excessive, c’est pour cette raison qu’il faut toujours prévenir contre tout malaise en ayant bonne hygiène de vie en rapport avec le bon déroulement de l’activité sportive de l’enfant et de l’adolescent.
Des idées pour anticiper l’apparition de la maladie d’osgood schlatter
Evidemment, prévenir toute maladie serait mieux que de la guérir alors agissez avec bienveillante avec vos enfants sportifs afin de détecter toutes anomalies et tous les symptômes qui pourrait se transformer en une situation dangereuse par la suite.
Alors comment agir ?
En premier lieu, il sera essentiel d’être toujours à l’écoute de l’enfant afin de détecter une certaine fatigue en une période de l’année et votre enfant pourrait ne plus vouloir poursuivre son activité sportive préférée, alors ne le forcez pas et laissez le choisir le bon moment pour reprendre ses entrainements bien évidemment en faisant des contrôle chez son médecin de temps à autre si vous ressentez le besoin de comprendre cette baisse d’activité. D’autre part, pour une conscience tranquille pour vous et votre enfant, il est préférable d’instaurer les bons exercices sportifs adaptés à votre enfant en présence ou en collaboration avec votre médecin du sport, kiné ou coach sportifs.
Quelques conseils pour accompagner votre enfant dans la guérison de la maladie d’osgood schlatter
Les conseils à suivre si une douleur est ressentie lors de l’activité au niveau de son genou, l’enfant doit arrêter l’activité de suite et refroidir la zone douloureuse à l’aide d’une poche à glace. En outre si votre enfant présente des raideurs du quadriceps, proposez-lui de faire une pause étirement des quadriceps de temps à autre au fil de la journée pour ne pas aggraver la situation encore maitrisable. Finalement, une innovation vous est offerte à ce sujet pour aider à la prévention du développement de la maladie, il s’agit du port de l’orthèse End-Osgood lors des entraînements et des matchs. Visiter à ce sujet le site Orthorepass .
Les indications thérapeutiques à suivre contre la maladie d’osgood schlatter
Le seul traitement actuel préconisé contre la maladie d’osgood schlatter serait le repos pendant une durée qui va dépendre principalement de la douleur. Par contre le temps d’immobilisation peut aller de 3 à 18 mois. Bien évidemment, l’enfant doit arrêter, pendant cette période, toute pratique de sport si la maladie d’osgood schlatter est détectée au niveau de son genou, le temps qu’il se rétablisse.
Les traitements déconseillés et à éviter
Par ailleurs, il est conseillé de ne pas prendre ni antalgiques ni anti-inflammatoire pour soigner la maladie d’osgood schlatter. L’intervention chirurgicale(opération) est à garder en cas d’un arrachement sévère de la tubérosité.
Les séquelles potentielles si la maladie d’osgood schlatter n’est pas soignée correctement
La maladie d’osgood schlatter évolue vers la guérison dans la majorité des cas à plus ou moins long terme. Mais parfois elle génère des séquelles dont une hypertrophie préjudiciable sur le plan esthétique de la tubérosité tibiale antérieure, des calcifications intra tendineuses dans le tendon rotulien à l’origine de tendinopathie chronique du tendon rotulien, l’impossibilité de rester à genou, la fracture avulsion de la tta qui nécessite une fixation chirurgicale et la tendance dépressive de l’enfant sportif ne pouvant plus s’épanouir par manque de sport. La maladie d’osgood schlatter n’est pas une fatalité et chaque enfant doit pouvoir continuer à exercer son activité favorite.